Après deux années de crise sanitaire qui ont fortement impacté les établissements scolaires, l’ensemble de la communauté enseignante et les parents d’élèves tirent la sonnette d’alarme face aux annonces gouvernementales de nouvelles baisses de moyens pour les collèges à la prochaine rentrée.
Alors que les élèves et les personnels ont besoin de soutien, ces baisses risquent de porter atteinte à la qualité éducative et au bien-être à l’école, notamment dans les collèges de l’Education prioritaire des Hauts-de-Seine : dotations horaires en baisse, avec pour conséquence des classes surchargées et des dispositifs pédagogiques rendus impossibles.
A cela s’ajoute les annonces d’un manque inquiétant de professeurs titulaires : dans le 1er degré, c’est seulement 1 poste sur 3 qui a été pourvu au concours en Ile-de-France ! 1000 postes d’enseignants restent vacants dans l’académie de Versailles, que l’Education nationale cherche à pourvoir via des « jobs datings » avec des personnels précaires et non formés.
Début juillet, près de 1200 élèves alto-séquanais attendaient leur affectation dans un lycée pour la prochaine rentrée : 400 en seconde générale, 400 en seconde technologique, 400 en seconde professionnelle.
Cette situation désastreuse est la conséquence d’une politique nationale de casse de l’école publique et de baisse drastique de crédits qui nuisent à la qualité de l’éducation reçue par les élèves.
Le nouveau ministre de l’Education nationale, M. Pap Ndiaye, doit entendre les demandes des équipes éducatives : revalorisation des métiers de l’enseignement public, plan de recrutement et de formation, augmentation des budgets des établissements, notamment en REP et REP+. L’avenir de notre service public d’éducation et de nos jeunes est en jeu.
Les revendications des professionnels de l’Education Nationale, des élèves et de leurs parents sont légitimes. Nous leur souhaitons une bonne rentrée et sommes à leurs côtés !